Le Congrès européen EUGMS s'est tenu à Valence du 18 au 20 septembre 2024.
À cette occasion, la SFGG a donné l'opportunité à 4 jeunes gériatres et gérontologues, Camille Gouraud, Théodore Decaix, Nathanaël Bassas-Letissier et Olivier Dularch via une bourse dédiée, de participer à ce congrès.
Voici leur compte-rendu par écrit et par WhatsApp des posters, des symposiums et des sessions qui ont attiré leur attention.
Merci à eux pour ces précieux retours d'expérience.
Les compte-rendus
Par Camille Gouraud
Parkinson’s disease across the spectrum : prevention, cure and care
- Présentation de l’étude contrôlée randomisée de la Rivastigmine comparé au placebo dans la prévention des chutes dans la maladie de Parkinson.
Basée sur le principe qu’une dérégulation du système cholinergique serait impliquée dans les troubles moteurs de la maladie de Parkinson, en plus du système dopaminergique. Les résultats n’étaient pas significatifs dans l’analyse en ITT, mais l’analyse per protocole était en faveur d’un bénéfice de la Rivastigmine, avec 3,5 chutes par an sous Rivastigmine contre 5 chutes par an sous placebo - Présentation de nouveaux traitements pouvant avoir un intérêt dans la phase précoce de la maladie de Parkinson
En se basant sur l’hypothèse du « gut brain axsis », selon laquelle à la phase précoce, le microbiome intestinal serait à l’origine des troubles neurodégénératifs de la maladie de Parkinson, la transplantation de matière fécale pourrait être intéressante.
Certains traitements antidiabétiques sont aussi une potentielle piste d’action. - Utilisation de capteurs technologiques pour améliorer la compréhension de la maladie de Parkinson et la qualité de vie des patients
Intelligence artificielle dans la médecine gériatrique :
- Intelligence artificielle pour aider à extraire des informations intéressantes dans des bases de données de grande échelle. Permet la création de de test de prédiction de la confusion post opératoire par exemple.
- Intelligence artificielle pour aider à déterminer les patient à risque de syndrome gériatrique, pour cibler les patient nécessitant le passage d’une équipe mobile de gériatrie pour aider à la prise en charge.
MMA embolisation : changing the paradigm of cSDH treatment :
- L’embolisation de l’artère méningée moyenne parait être une prise en charge prometteuse dans le traitement de l’hématome sous dural chronique.
L’indication concernerait la plupart des patients atteints d’HSD chronique (fit, pre frail, frail mais pas les patients dépendants), avec taille d’hématome > 10mm, un effet de masse ou avec atteinte clinique. Concernerait les patients récusés de la neurochirurgie mais aussi pour ceux ayant bénéficié d’une intervention neurochirurgicale en complément de prise en charge.
Cette intervention permet une diminution du volume de l’hématome au scanner cérébral à 1 et 3 mois et limite le risque de récidive. En effet, elle permet à la fois de promouvoir la résorption de l’hématome et de réduire le saignement des neovaisseaux.
Peu de complications (1.3%)
Beyond meningitis : the many faces of invasive meningococcal disease in older adults :
- Différents cas cliniques illustrant la diversités des pathologies pouvant être provoquées par le méningocoque : péricardite à méningocoque, pneumopathie à méningocoque... Pathologie qui touche le sujet âgé et non pas seulement la population pédiatrique, et qui est bien souvent mortelle.
- Témoignage d’une personne ayant été atteinte de méningite et qui fait maintenant parti d’une association de patients
Keynote Lecture 2 : Artificial intelligence and older persons :
- Présentation des nombreux avantages de l’intelligences artificielle en gériatrie ; aide pour la recherche, pour la clinique, pour la rééducation, pour pallier aux déficits liés aux pathologies et à la perte d’autonomie.
- Présente aussi les limites de l’intelligence artificielle : problèmes de confidentialité des données ; présence de biais dans les algorithmes ; manque de transparence des algorithmes ; manipulation des comportements (ne nous montre que le type d’informations qui nous intéressent déjà et limite l’ouverture d’esprit et la diversité) ; possibilité de créer du faux contenu ; emprunte carbone excessive ; hackable
- Dans un monde où nous allons devoir apprendre à travailler avec l’intelligence artificielle, j’ai trouvé très intéressant ce topo !
Perioperative geriatric medicine :
Bénéfice de la prise en charge pré opératoire et post opératoire des patients gériatriques avec diminution des complications telles que la confusion et de la mortalité
Less is more in the antibiotics ? :
- Topo sur les infections urinaires. Indication à traiter les infection urinaire (ECBU + avec symptômes associés) ; mais pas d’indication à traiter les bactériuries asymptômatiques (ECBU + sans symptôme = simple colonisation). Cependant, cas souvent complexes en gériatrie ou les symptômes associés peuvent être atypiques. Les signes urinaires fonctionnels peuvent être absents ou les patients peuvent être dans l’incapacité de les rapporter, des signes généraux peuvent masquer le reste du tableau avec altération de l’état général, confusion...
- Topo sur la faible prévalence des résistances bactériennes en Suède grâce à des
recommandations fermes pour épargner les antibiotiques dans les ehpad et les établissements gériatriques
Par Olivier Durlach.
Special Interest Groups : Biologie du Vieillissement
Les experts ont souligné l'importance d'intensifier la recherche sur la biologie du vieillissement. Les domaines d'investigation sont vastes, incluant la génétique, l'épigénétique, la protéomique,
l'immunologie, l'endocrinologie et le microbiote. Les président et président adjoint recherchent des successeurs pour coordonner ce groupe d'intérêt spécifique, avis aux amateurs !
- O-002 : Alberto Martin a présenté un algorithme d'intelligence artificielle capable de dépister et d'évaluer le risque de trouble de la déglutition en temps quasi réel, à partir de données cliniques du dossier patient. Cet outil pourrait s'avérer crucial face aux complications potentielles (déshydratation, pneumopathie) chez les patients hospitalisés.
- O-003 : Ariel Wang a exposé une étude rétrospective sur plus de 5 millions de patients, évaluant la balance bénéfice-risque des traitements antihypertenseurs. Les résultats sont nettement en faveur
de ces traitements, soulevant la problématique du underuse, misuse, overuse dans le domaine cardiovasculaire. - Frailty Index / Phenotype : Un débat animé a opposé le Dr. Daniel DAVIS (UK) au Dr. Stefano Volpato (Italie) sur ces deux approches d'évaluation de la fragilité. L'index de fragilité semble plus adapté à la recherche clinique, tandis que l'approche phénotypique paraît plus pertinente pour l'évaluation gériatrique standardisée. Une diapositive du Dr. VOLPATO a illustré que fragilité, comorbidité et perte d'autonomie ne se recoupent que partiellement, suggérant qu'elles mesurent des variables distinctes.
Journée 2
- La session sponsorisée par THERMOFISCHER a abordé l'utilisation de la PCT chez les patients âgés, du point de vue de l'urgentiste, du gériatre et de l'interniste. Son rôle dans le diagnostic d'infection bactérienne et dans la gestion de l'antibiothérapie a été souligné à condition qu'elle soit dosée avant l'initiation du traitement.
- Les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle ont été au cœur des discussions. Le Dr. Slawomir Tobis (Pologne) a présenté un outil de co-création de robots adaptés aux besoins des personnes âgées, soulignant l'importance d'impliquer les patients dans le développement de nouveaux outils. Le Dr. Siri Aas (Danemark) a démontré l'intérêt de l'évaluation échographique en gériatrie, présentant une étude sur son utilisation systématique lors de l'évaluation à domicile de patients en situation aiguë par des infirmières formées, avec un impact positif sur la durée d'hospitalisation.
Journée 3
- Le microbiote intestinal est un sujet d’intérêt majeur dans la recherche fondamentale et clinique. Le Dr. Filip Scheperjans (Finlande) a évoqué son rôle potentiel dans la maladie de Parkinson, distinguant deux formes : "brain first"et "body first" avec des présentations cliniques différentes. Il a suggéré d'explorer la transplantation fécale comme thérapie potentielle pour certains patients atteints de Parkinson, sélectionnés sur des critères microbiologiques.
Par Nathanaël Bassas Letissier
DEBATE "CONTROVERSIES IN DEFINING FRAILTY: PHENOTYPE OR FRAILTY INDEX?"
Orateurs : Anne Marie De Cock, Ellen Freiberger, Daniel Davis, Stefano Volpato.
Dans notre pratique gériatrique, la question de la fragilité est prédominante, et ce contexte est parfois difficile à faire comprendre aux autres spécialités médicales ainsi qu'aux familles des patients.
En amont de ces difficultés se pose également la définition même de la fragilité, avec deux courants qui semblent s’opposer : la fragilité définie par le phénotype ou la fragilité expliquée par un index.
Le phénotype de fragilité est défendu par le Pr Volpato. Selon lui, 3 biomarqueurs (perte de poids, diminution de l’endurance et faiblesse musculaire) et 2 symptômes (lenteur d’exécution et diminution de l’activité physique) aident au diagnostic de la fragilité. Il évoque l’impossibilité d’utiliser un index prenant en compte les comorbidités, en s’appuyant sur l’étude CHS qui retrouvait 26,6 % des patients inclus sans comorbidité mais avec un phénotype de fragilité (selon les critères de Fried). Les arguments en faveur de la fragilité phénotypique sont donc les suivants :
- Définition basée sur la physiopathologie
- Liée à la biologie du vieillissement
- Différente des comorbidités et de la perte d’autonomie
- Diagnostic simple (pas besoin d’une batterie d’échelles comme le Comprehensive Geriatric Assessment)
- Possibilité de prévenir et traiter la fragilité (vue comme un paramètre dynamique)
Cependant, ce concept peut conduire à méconnaître le diagnostic chez les personnes obèses, n'inclut pas les troubles cognitifs et ne peut pas être utilisé pour des données rétrospectives.
Le Pr Davis a ensuite exposé ses arguments en faveur de l’index de fragilité. Cela permet une véritable mesure de ce paramètre, qui peut être répétée dans le temps (si nous utilisons les mêmes domaines d’évaluation). L’index permet de refléter les propriétés fondamentales des systèmes biophysiques du patient. Il est également utilisable à l’échelle individuelle mais aussi populationnelle. Un point important à noter est qu’il ne peut être utilisé comme critère de jugement dans une étude.
Enfin, l’auditoire a pris la parole pour confronter les points de vue. Nous pouvons retenir que la fragilité reste pour certains un concept utile en recherche, par exemple, mais peu applicable à la pratique clinique quotidienne, où ni le phénotype ni l’index ne sont véritablement « utiles » pour soigner au mieux les patients. La fragilité peut cependant être un atout dans la discussion avec l’entourage pour mieux comprendre les enjeux de la prise en charge.
ECGI CORE CURRICULUM TESTOSTERONE DEFICIENCY IN OLDER MALES
Orateurs : Rui Buzaco, Karolina Piotrowicz, Fatma Özge Kayhan Koçak, Ester Hoyos
Le déficit en testostérone touche environ 1 % des hommes âgés dans le monde. Il correspond à un état physiologique lié à l’avancée en âge, avec la diminution de la production des cellules de Leydig et le changement de composition corporelle. La définition du déficit en testostérone est large et correspond à un syndrome clinique et biologique, avec l’obligation de répondre aux deux critères pour poser le diagnostic.
1- Symptômes
La testostérone inhibe physiologiquement la lipoprotéine lipase. En cas de déficit, cette inhibition est levée, entraînant une augmentation de la masse grasse au détriment de la masse maigre, provoquant une obésité. Cette perte de muscle provoque également une faiblesse musculaire accrue.
Le cycle de l’aromatase nécessite la testostérone comme premier substrat, qui est transformée en œstradiol. Sans testostérone, la production d’œstradiol diminue, ce qui compromet le maintien osseux et provoque un risque accru de fracture.
La testostérone joue également un rôle dans l’érythropoïèse et son déficit peut entraîner une anémie. Il existe évidemment des symptômes sexuels, tels que la dysfonction érectile, la diminution du désir sexuel, ainsi que la diminution voire la perte des érections matinales. Ces symptômes représentent la majorité des motifs de consultation, mais peuvent être absents dans le syndrome de déficit en testostérone et sont souvent sous-évalués.
Sur le plan psychique, on note des syndromes dépressifs, anxio-dépressifs, ou une fatigue accrue. Cela peut également provoquer des perturbations du sommeil, et le déficit en
testostérone peut même conduire à des troubles cognitifs.
Sur le plan cardiovasculaire, un déficit en testostérone augmente le risque de thrombose, d’athérosclérose et provoque un état pro-inflammatoire.
Enfin, de nombreux symptômes de l’appareil urinaire peuvent être liés à un déficit en testostérone chez l’homme, tels que la dysurie, la pollakiurie, et la nycturie.
2- Biologie
Aucun seuil n’est validé concernant le déficit en testostérone. Il est cependant important de réaliser un bilan hormonal complet afin de ne pas méconnaître un hypogonadisme secondaire, qui nécessiterait une prise en charge différente. Ce bilan doit comprendre, au minimum (le matin à 8 h, à jeun) : FSH, LH, prolactine, ACTH, cortisol, testostérone totale et libre, SHBG.
3- Pathologies associées au vieillissement, déficit en testostérone et impact de la supplémentation
En raison des modifications de la composition corporelle et de la diminution de la masse musculaire, la sarcopénie est la première pathologie où la recherche d’un déficit en testostérone peut être pertinente. La supplémentation en testostérone a, par ailleurs, démontré une efficacité sur la masse musculaire en améliorant les données impédance métriques et sur le Stair Climb Test. Cependant, il reste à démontrer l’impact sur
la force musculaire (hand grip test) et sur la vitesse de marche, ces paramètres n’étant pas significatifs à l’heure actuelle.
De même, l’ostéoporose masculine peut faire évoquer un déficit en testostérone. Une étude interventionnelle contre placebo a montré une augmentation de la minéralisation osseuse de 7,5 % dans le groupe supplémenté contre 0,8 % au niveau des vertèbres lombaires, et de 10,8 % contre 2,4 % au niveau fémoral. Cependant, une récente méta-analyse n’a pas retenu de différence significative entre la supplémentation ou non sur la densité osseuse ni sur la réduction des fractures.
Concernant la dépression, de nombreuses méta-analyses confirment la réduction des symptômes dépressifs en cas de supplémentation. La supplémentation est même préconisée en seconde ligne de traitement en cas de résistance aux inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).
On note également une corrélation inverse entre les symptômes d’anxiété et la fraction libre de la testostérone.
Enfin, la supplémentation en testostérone, en combinaison avec les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, améliore significativement les symptômes sexuels.
4- La supplémentation en pratique
En parallèle de l’élimination de l’hypogonadisme secondaire, il convient d’éliminer les pathologies cardiovasculaires qui pourraient provoquer des dysfonctions érectiles. La supplémentation pourra donc être discutée après élimination des diagnostics différentiels, à distance (minimum 6 mois) d’événements cardiovasculaires, en commençant à la posologie la plus basse possible (« start low, go slow ») si l’hématocrite est inférieur à 54 %. Elle nécessitera un suivi clinique et biologique régulier.
Le traitement médicamenteux s’inscrit dans une prise en charge globale pour renforcer les bons comportements et promouvoir l’activité physique ainsi qu’une alimentation équilibrée afin de lutter contre l’obésité et améliorer les facteurs de risque cardiovasculaire.
Par Théodore Decaix
Débat sur le blocage à la commercialisation des thérapies anti-amyloïde dans la maladie d’Alzheimer par l’EMA (session SIG Dementia, presentation Pr Toma Welsh) :
Sondage de l’auditoire pour estimer le pourcentage de personnes en accord avec la décision de l’EMA et ceux contre : environ 60% d’accord et 40% contre, montrant bien que cette question divise la communauté.
- Arguments en faveur de la décision de l’EMA selon Toma Welsh :
- Les avantages ne sont pas suffisants pour compenser les risques.
- Le bénéfice est-il réellement significatif d'un point de vue clinique ?
- L'approbation rendrait-elle difficile la poursuite d'autres essais cliniques de médicaments ?
- Comment l'argent et les ressources seront-ils distribués ?
- L'accent est mis davantage sur le diagnostic, moins sur le suivi post- diagnostic.
- Une petite minorité de personnes éligibles aux traitements de fond risque-t-elle d'accaparer les ressources et les soins non pharmacologiques du groupe plus important de personnes non éligibles à ces traitements ?
- - Arguments en faveur des thérapies anti-amyloïdes selon Toma Welsh :
- Il n’existe pour l’instant aucun traitement disease-modifyer de la maladie d’Alzheimer.
- La maladie d’Alzheimer est une maladie avec un fort taux de mortalité.
- Selon l’essai CLARITY-AD (NEJM 2023), effet significatif sur la CDR à 18 mois chez les personnes âgées avec MCI ou démence précoce due à une maladie
d’Alzheimer réduction du risque de 31%.
Point sur les traitements médicamenteux symptomatiques dans le cadre des troubles du comportement liés aux démences et dans la confusion (SIG Dementia + SIG Delirium, Pr Alessandra Coin) :
De manière globale, pas de consensus sur l’utilisation des mesures pharmacologiques en Europe (toujours pas !). Une nécessité absolue mais pour l’instant un manque (intérêt d’un groupe de travail).
Passage de cartes européennes sur le niveau d’utilisation des drogues selon les pays et grande disparité. Par exemple, en France, beaucoup d’utilisation de rispéridone ou de midazolam (originalité française). Autre exemple, halopéridol et quiétapine plus utilisés dans pays du sud de l’Europe (Espagne, Italie) ou pays scandinaves (et peu utilisés en France !).
De manière rassurante, l’ensemble des mesures non-pharmacologiques sont à quelques exceptions près, les mêmes partout et utilisées avec la même importance.
Session sur le spectre de maladie de Parkinson (passionnante) par Prof. Emily Henderson (UK) :
Présentation originale de 2 phénotypes cliniques :
- « Body-First Parkinson Disease »
o Plus de dysautonomie
o Trouble du comportement en sommeil paradoxal prodromal
o Progression plus rapide
o Déclin cognitif plus rapide
o Symptômes moteurs plus symétriques
o Plus d’hyposmie
- « Brain-First Parkinson Disease »
o Moins de dysautonomie
o Pas de trouble du comportement en sommeil paradoxal
o Progression plus lente
o Déclin cognitif plus lent
o Symptômes moteurs plus asymétriques
o Moins d’hyposmie
Mot sur les anticorps monoclonaux anti-alpha synucléine pour le traitement de la phase précoce de la maladie de Parkinson (NEJM 2023) pas d’effet clinique ni sur imagerie par rapport au groupe placebo.
Mot sur l’axe intestin-cerveau :
- Augmentation du risque de maladie de Parkinson chez les patients avec maladie inflammatoire de l’intestin.
- Diminution du risque après vagotomie.
- Inflammation de bas grade dans les phase précoce et prodromale de la maladie de Parkinson.
- Présence d’alpha-synucléine dans les neurones des entérocytes chez les patients asymptomatiques avec des troubles du comportement en sommeil paradoxal et qui développe une maladie de Parkinson par la suite.
- Différence de microbiote chez les patients avec maladie de Parkinson versus contrôles.
- La plupart de ces faits ont été mis en évidence sur des modèles animaux.
Session sur hypotension orthostatique (Pr Frédéric Roca, Rouen, France) :
Retour sur la classification des causes d’hypotension orthostatique :
- Origine neuro :
o Primaire (due aux alpha-synucléopathies) : Parkinson, MCL, dusautonomie pure, AMS.
o Périphérique : inflammatoire, carence B12, infectieuse, toxiques, auto- immune, amyloïde.
- Origine cardio :
o Insuffisance chronotrope, insuffisance cardiaque, hypertension, hypovolémie, cardiopathie amyloïde
- Origine mixte :
o Diabète, insuffisance rénale, auto-immune, vieillissement, syndrome paranéoplasique, iatrogène.
Takes home messages :
- HTO doit être considéré chez personne âgée comme un marqueur cardiovasculaire et non-cardiovasculaire de comorbidités, de fragilité, de risque iatrogénique potentiel et de facteur de risque de syndrome gériatrique (chute, déclin cognitif).
- HTO est un syndrome gériatrique : très fréquent, multifactoriel avec de lourdes conséquences comme la mortalité, l’institutionnalisation l’hospitalisation MAIS potentiellement réversible.
- Les buts de la prise en charge sont la réduction des symptômes, de limiter les conséquences fonctionnelles et de qualité de vie.
Le congrès sur WhatsApp
Allez plus loin :
- Consultez les dates de l'agenda SFGG