La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées en bref : 

  • Après 65 ans : l’âge où la maladie se déclare en général 
  • Elle touche de 15 à 20% des + de 80 ans
  • 225 000 nouveaux cas / an
  • En 2040, la maladie pourrait toucher 2 millions de personnes
  • Seuls 3% des patients atteints de la maladie ont – 60 ans
  • Maladie très rarement génétique (suspectée si les personnes touchées sont jeunes, alors il y a souvent des antécédents familiaux)

 

Pourquoi détecter la maladie ?

Elle est la maladie que la population redoute le plus après le cancer. La peur de perdre sa personnalité, la peur du diagnostic. Pourtant, il est important de consulter dès que les premiers signes apparaissent.

« À un moment où les médicaments sont déremboursés, il ne faut surtout pas baisser les bras pour repérer et diagnostiquer la maladie de façon personnalisée et au vu des risques de la personne pour mettre en place un plan de soin qui est efficace sur la qualité de vie » explique le Pr Pierre Krolak-Salmon, neurogériatre au CHU de Lyon. « On porte un diagnostic pour AGIR, AIDER, DÉSTIGMATISER le patient et pour maintenir sa qualité de vie »

 

Le diagnostic a plusieurs bénéfices.
Il permet : 

  • de poser un mot sur les troubles,
  • d’expliquer les changements cognitifs et comportementaux auprès de l’entourage,
  • de faire baisser les tensions dans la famille,
  • de sécuriser le malade
  • de proposer et expliquer un programme de soin partagé avec la médecine générale et les professionnels de santé, stimulation cognitive, suivi médicalisé du patient,
  • d’informer sur l’accès aux essais thérapeutiques surtout accessibles à un stade léger.

 

Les axes de prévention

De nombreux axes de prévention permettent de préserver la réserve cognitive.
« Plus la réserve cognitive reste élevée, plus longtemps nous résisterons à la maladie alors même que des lésions s’accumulent dans le cerveau (10-15 ans dans le cerveau). « En d’autres termes », explique le Pr Krolak-Salmon, « plus mon cerveau est bien fait et solide, plus longtemps je vais résister aux lésions ».

 

Conseils pratiques pour les patients ayant des plaintes cognitives

 

 

 

 

Des programmes de formation pour les médecins généralistes :

Les troubles cognitifs représentent la 1ère cause de handicap dans la population âgée.
Pour améliorer leur repérage, différentes fédérations et actions parmi lesquelles le Collège de la Médecine Générale, la Fédération des Centres Mémoires, et le Plan Maladies neurodégénératives se sont réunies pour proposer des programmes de formation (DPC).
Ces formations seront à destination des médecins généraliste pour le repérage des troubles cognitifs.

Lire l’article : https://www.francealzheimer.org/rhone/wp-content/uploads/sites/33/2018/05/Strat-diag-TNC-LPM_2018.pdf