Gériatre niçois, vice-président de la société française de gériatrie et gérontologie, ex-membre du Conseil scientifique Covid-19 institué par Emmanuel Macron, Olivier Guérin donne son avis sur cette étude du "bien vieillir" tout en apportant d’autres perspectives.
Ce rapport est intéressant en ce sens qu’il annonce la loi "Grand âge et autonomie" voulue par Emmanuel Macron, et éclaire les décisions publiques qui devront intervenir assez rapidement. Il dit par exemple l’explosion dans dix ans du nombre des "très âgés".
Ce qui sous-tend une vraie révolution sociétale à mener pour avoir une équité dans la prise en charge. L’une des autres conclusions est l’envolée des prix qui touche ceux qui veulent rester à leur domicile, or c’est le souhait des Français. Tout comme celui des gouvernements successifs qui veulent favoriser cette tendance.
Nous-même avons mené un combat pour la création du fameux "cinquième risque" qui concerne la dépendance, mais l’on voit bien que l‘accompagnement de la perte d’autonomie n’est pas financé à la hauteur des enjeux…
Rien que les chutes, par exemple, coûtent très cher. Qui doit prendre en charge la politique de prévention chez les seniors?
On estime qu’environ 40% de la perte d’autonomie actuelle des Français, et donc de leur dépendance, était évitable. Cela grâce à des stratégies de prévention qui allient un bilan à des interventions physiques adaptées, bien-être psychique, stimulation cognitive, inclusion sociale, etc.
Allez plus loin :
- Lire la suite de l'article sur le site de Nice-Matin (accès payant)
- Consultez les autres articles de presse de la SFGG