Ces troubles sont fréquents chez les personnes atteintes d'Alzheimer ou d’autres démences. Pour les atténuer, il existe des interventions non médicamenteuses qui ont fait leurs preuves.
« Dans les premiers temps de sa maladie d'Alzheimer, ma belle-mère oubliait où se rangeait la vaisselle dans la maison louée pour les vacances. Bien sûr, mon beau- père lui répétait sans cesse : “Mais on te l'a déjà dit, fais un effort” . Elle ne le supportait pas et devenait agressive. Elle qui avait toujours été la crème des femmes », raconte Marie.
Cette agressivité soudaine n'a rien d'étonnant. Elle fait partie des nombreux symptômes qui apparaissent, on le sait aujourd'hui, dès la phase initiale dans les maladies neurocognitives que sont la maladie d'Alzheimer, la maladie à corps de Lewy, la démence fronto-temporale ou la démence d'origine vasculaire. L'irritabilité, les troubles du sommeil, l’anxiété, la dépression, la perte d'intérêt (apathie) ou encore les idées délirantes sont pour les médecins des symptômes psychologiques et comportementaux indissociables de ces maladies. « Comme elles touchent le cerveau, ce sont des maladies complexes qui ne vont pas seulement impacter la mémoire ou le langage mais vont aussi entraîner des difficultés d'adaptation et favoriser des comportements, des attitudes en rupture par rapport aux comportements antérieurs de la personne », explique le Pr Jean Roche, gériatre et psychiatre au CHU de Lille.
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