Les résultats d'Encopad, l'étude de la première vague de la crise Covid-19 en Ehpad présentée lors de l'ouverture des journées de la SFGG, est riche d'enseignements concernant le vécu des soignants et résidents. Ces résultats restent à préciser. Il s'agit de statistiques à repositionner dans le contexte d'une réorganisation au fil d'une pandémie.

Les 40es journées annuelles de la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) — du 14 au 16 décembre en visoconférence — ont fait la part belle aux études et débats relatifs au Covid-19. Olivier Guérin, président de la SFGG, a ouvert cette édition en déclarant qu'il s'agissait de "la plus grande crise sanitaire [...] jamais connue depuis la fin de la deuxième guerre mondiale" avec 1,5 million de personnes tuées au moins, "probablement plutôt 6 millions par rapport aux cas non recensés". Il qualifie aussi le virus de "clairement gériatrique". Pour preuve, il évoque le chiffre de près de 30% de mortalité Covid-19 dans la population des âgés de plus de 75 ans polypathologiques. Il souligne que la communauté des professionnels du grand âge "a été mise à rude épreuve, nous avons été contraints finalement de nous adapter et de bien comprendre l'ampleur médico-psychosociale de ce virus dans notre population".

La tristesse des résidents

Les résultats de l'enquête Encopad portée par la SFGG et l'association nationale des médecins coordonnateurs et du secteur médico-social (Mcoor) confirment ces propos. Pour mieux comprendre l'impact du confinement des Ehpad lors de la première vague de l'épidémie des psychologues (60%), des ergothérapeutes (30%) et des psychomotriciens ont été interrogés

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