Ce travail collaboratif sur des recommandations pour la gestion des soins primaires du diabète de type 2 chez les personnes âgées est un développement opportun et nécessaire à travers l'Europe pour améliorer la qualité des soins du diabète des personnes âgées vivant de manière indépendante et celles qui ont besoin d'un soutien supplémentaire.
Bien qu'
un certain nombre de publications récentes de recommandations internationales traitant des besoins spécifiques des personnes âgées atteintes de diabète soient désormais disponibles, l'accent a
été mis sur les soins dispensés aux patients hospitalisés, d'où
la nécessité d'une approche axée sur les soins primaires. Cette dernière approche doit revoir les objectifs glycémiques adéquats, souligner l'importance de l'évaluation fonctionnelle et de la détection de la fragilité, expliquer comment éviter l'hypoglycémie en milieu ouvert pour réduire les hospitalisations inutiles, et comment utiliser les interventions sur le mode de vie pour améliorer les capacités intrinsèques et les capacités fonctionnelles. Ces recommandations sont la première tentative détaillée de fournir une approche fondée sur les preuves et les bonnes pratiques cliniques pour les soins primaires aux personnes âgées atteintes de diabète.
Le
Groupe de rédaction de cette ligne directrice constate que le diabète gériatrique en tant que pathologie a reçu peu ou pas d'attention dans les plans de gestion des personnes âgées atteintes de diabète du point de vue des soins primaires. Le Groupe de rédaction reconnaît également qu'il y a une pénurie d'études spécifiques de bonne qualité sur la gestion de nombreux problèmes clés affectant les personnes âgées atteintes de diabète. Ce guide est considéré comme unique dans la mesure où il tente de fournir des recommandations fondées sur des preuves pour améliorer les soins et l'état de santé de toutes les personnes âgées du point de vue des soins primaires, tout en reconnaissant la rareté des données d'essais cliniques dans ce domaine. Dans cette optique, bon nombre des recommandations à faible niveau de preuve doivent être considérées comme de bonnes pratiques cliniques uniquement.


Professor Alan Sinclair

Professor Stefania Maggi

Professor Isabelle Bourdel
-Marchasson